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Roberto et le miraculeux voyage-PART 1 
 
 
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EPISODE 6 : QUE LA JOIE SOIT AVEC NOUS !

 
 
Titre : Roberto et le miraculeux voyage de l’Amour 
 
Dans  
 
« Que la joie soit avec nous ! » 
6-ième épisode 
 
 
 
EPISODE 6 : « Que la joie soit avec nous» (2010)  
Deuxième partie de la pièce « Escale à Saint-Michel » 
 
 
Les épisodes 1 à 14 (Tome 15) sont extraits de la série intégrale 4 « Roberto et le miraculeux voyage de l’Amour » comprenant 99 épisodes. 
(Découvrez les dessins insérés dans les épisodes qui se rapportent aux épisodes 1 à 14) 
S’agissant également de la « série 13 » qui regroupe 8 pièces de théâtre écrites entre 2010 et 2011 d’après la mini-série théâtrale « LES COMPAGNONS BALLADINS ET LA MIRACULEUSE PLUME D’OR » 
 
La pièce intégrale « Escale à Saint-Michel » regroupe les épisodes 5 à 6 de la série intégrale 4 « Roberto et le miraculeux voyage de l’Amour » comprenant 99 épisodes. 
 
La pièce intégrale « Escale à Saint-Michel » regroupe également les épisodes 45 à 49 de la série intégrale 3 « Les Merveilleux voyages de Roberto et Miss Maryl » 
 
 
 
PROTECTION SACD (Société des Auteurs Compositeurs Dramatiques) 
 
Emilien CASALI  
Email : casali-emilien1@orange.fr 
 
http://emiliencasali.populus.ch/ - http://compballadins.populus.ch/ 
 
 
 
 
PROLOGUE 
 
L’action se déroule sur la petite place du Mont-Saint-Michel sur laquelle des comédiens représentent une pièce de théâtre devant une foule de touristes armée d’appareils photos miniaturisés très sophistiqués d’où jaillissent des milliers de flashs en direction de la scène sur laquelle repose une goélette… 
 
Les comédiens évoluent sur le pont d’une goélette laquelle repose sur une estrade…  
 
Nous sommes en 2040… La scène jouée par les comédiens se déroule pendant la Renaissance en l’an de grâce 1510… 
 
Non loin de là, un homme et une femme cagoulés assistent à la scène, placés sur un trône… 
 
La foule hurle de rire devant le numéro du bouffon qui s’en donnent à cœur joie… 
 
Le vieux Leonardo (longue barbe blanche), peint la scène de théâtre sur une grande toile qui repose sur un chevalet à l’aide de a longue plume en cristal... 
 
LARISA, surgit d’une petite ruelle avec une grosse loupe à la main, en compagnie d’un vieil homme (canne à la main) 
Les moines m’ont dit de me rendre sur la place publique. Avec un peu de chance, je trouverai des indices importants. 
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
Êtes-vous bien certaine de pouvoir trouver un trésor miraculeux au milieu de cette foule de badauds, Madame ?  
 
LARISA, qui s’avance en épiant les moindres recoins à l’aide de sa loupe 
Mon petit doigt ne me trompe jamais.  
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
D’où venez-vous exactement ?  
 
LARISA, qui s’avance en épiant les moindres recoins à l’aide de sa loupe 
Je suis de Roumanywood « le pays où les enfants croquent la vie joyeusement ». Là-bas, je tente de perpétuer une tradition qui veut que la joie règne encore pour des siècles et des siècles. 
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
Voilà qui est fort réjouissant à entendre, Madame… aussi, je prie le ciel afin que vous puissiez trouver votre bonheur ! 
 
LARISA, qui s’avance en épiant les moindres recoins à l’aide de sa loupe 
Mille excuses, je ne me suis pas présentée. Je m’appelle Larisa. J’exerce le métier de professeur de français dans mon pays.  
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
 
C’est un noble métier.  
 
LARISA, épie les moindres recoins à l’aide de sa loupe 
J’adore enseigner la langue. Figurez-vous que c’est mon professeur qui m’a donné goût à ce métier où l’on passe la majeure partie de son temps en compagnie des enfants, un pur bonheur au quotidien même si parfois c’est difficile. J’étais une jeune fille à l’époque. J’avais 14 ans. Mon professeur nous faisait faire toute sorte d’exercices afin de nous communiquer sa passion pour la langue de Molière tels que des concours d’illustrations ou bien encore des concours de poésies. D’année en année, je prenais goût à cette matière. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ces différents concours étaient à l’origine proposés par un monsieur très spécial qui souriait toujours sur ses photos qu’il nous adressaient à longueur de journée… je ne me souviens plus vraiment de son prénom !?... si ce n’est qu’il portait un chapeau magique sur la tête… un peu comme le vôtre… avec lequel il faisait plusieurs tours de passe-passe. C’était plutôt amusant. En tous cas, ce fut une aventure très originale qui nous permis de progresser en langue française. C’est d’ailleurs au cours du concours de poésie de l’automne 2010 que des élèves créèrent des œuvres poétiques littéraires miraculeuses. Le résultat du concours s’effectua à la veille de Noël… 
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
En ce temps-là, j’avais exactement l’age que vous avez aujourd’hui. Mon Dieu que le temps passe vite !  
 
LARISA, épie les moindres recoins à l’aide de sa loupe 
Mais hélas, ce trésor, et je ne m’explique pas pourquoi, fut dispatcher un peu partout sur le Mont-Saint-Michel. La semaine dernière, j’ai promis à mes élèves de leur rapporter ce joyeux trésor à mon retour de vacances, un témoignage extraordinaire de mon passé culturel en classe de français.  
 
LE VIEIL HOMME (un chapeau noir sur la tête) 
J’espère de tout cœur, qu’au cours de votre séjour sur le rocher, vous  
pourrez mettre la main dessus. 
Larisa et le vieil homme s’arrête un instant devant la scène où s’illustre Triboulet (le bouffon du roi François premier ) et le Chevalier de la Bouche-En-Bié, une corne sur la tête et un sceptre dans une main  
 
TRIBOULET (LE BOUFFON DU ROI), tenant une ombrelle à la main 
Puis-je être utile en quoi que ce soit à Monsieur l’andouille ?  
 
LE CHEVALIER DE LA BOUCHE-EN-BIE (Une corne sur la tête), un sceptre dans une main  
Tu vas commencer par déguerpir le plancher, bouffon, avant que je ne te fasse manger la barre du navire. (Il le prend par l’oreille et l’entraîne vers la cabine) Et que je n’entende plus jamais parler de toi et de tes pitreries pendant toute la durée du voyage en mer du Nord.  
 
TRIBOULET (LE BOUFFON DU ROI), revient, l’ombrelle rose à la main  
Et moi qui faisais de mon mieux pour rendre votre retour des plus agréables, beau Chevalier.  
LE CHEVALIER DE LA BOUCHE-EN-BIE (Une corne sur la tête), un sceptre dans une main  
Qui ? Que ? Quoi ? Qui ça ? Tu es encore là à m’épier, Triboulet ? Ton odeur m’incommode. Que je ne m’en plaigne pas aux oreilles de Notre Majesté, sans quoi, sans quoi ce dernier te fera pendre par les pieds et te fera dévorer par les cochons. 
 
TRIBOULET (LE BOUFFON DU ROI), l’ombrelle rose à la main, sort une bouteille de Champinelle de son chapeau 
Mon cousin n’en fera rien. Il a beaucoup trop besoin de mes bouffonneries pour distraire le peuple. Puis-je vous suggérer une bonne bouteille de vin en attendant la prochaine lune, mon beau Chevalier.  
 
LE CHEVALIER DE LA BOUCHE-EN-BIE (Une corne sur la tête), un sceptre dans une main, lui arrache la bouteille des mains  
Je peux savoir ce que faisait cette bouteille dans ta poche, misérable ?  
 
TRIBOULET (LE BOUFFON DU ROI), tenant une ombrelle à la main 
Mon petit doigt m’a dit que Monsieur l’andouille était un grand amateur de vin.  
 
LE CHEVALIER DE LA BOUCHE-EN-BIE (Une corne sur la tête), un sceptre dans une main et une bouteille dans l’autre  
J’ignore qui est cette andouille à laquelle tu fais allusion, bouffon de la pire espèce,... néanmoins, je finirai bien par le démasquer et il verra de quel bois je me chauffe à l’aide de mon sceptre. Maintenant, il est vrai que j’accorde à ton petit doigt un goût très prononcé pour les saveurs de la vigne, et d’autant plus lorsqu’il s’agit pour ton petit doigt de dénicher de bonnes bouteilles de vins produites dans ma propriété basée en languedoc. Je vois que tu sais flatter le palais du plus fin connaisseur Veux-tu bien disposer, je n’ai plus besoin de toi et de tes pitreries à trois sous qui ne m’amusent guère.  
 
TRIBOULET (LE BOUFFON DU ROI), tenant une ombrelle à la main, se saisit de la bouteille et y plonge son nez  
Un instant, Chevalier ! Mon nez semble réjouir de toutes ces saveurs du sud de la France. Voyez plutôt ! (Il tend l’oreille) Entendez-vous ce chant de cigales et ce sifflet de rossignoles se gausser à l’intérieur de cette bouteille.  
 
LE CHEVALIER DE LA BOUCHE-EN-BIE (Une corne sur la tête), un sceptre dans une main et une bouteille dans l’autre  
Voilà qu’il me prend pour une andouille à présent. S’en est trop ! Déjà que je tolère tes pitreries grotesques, maintenant faut-il encore que je me fasse berner. (Il lui tire l’oreille) Car si j’ai bien tout compris, Monsieur le bouffon se permet de fouiller dans ma cave à vin alors que j’ai le dos tourné. Vraiment, je ne sais ce qui me retient de te dénoncer au roi François. (Il quitte les lieux en entraînant le Bouffon par l’oreille)  
 
La foule applaudit… 
 
FIN DU PROLOGUE 
 
 
___________ 
 
 
 
ACTE 1 /SCENE 1  
 
 
LARISA, poursuit son chemin en épiant les moindres recoins à l’aide de sa loupe, accompagné du vieil homme son chapeau noir à la main 
Aujourd’hui, j’attends un signe du destin. Ce n’est pas la première fois que je tente cette expérience… déjà à l’époque… 
 
LE VIEIL HOMME (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Et quand cela a-t-il réellement commencé, Madame Larisa ? 
 
LARISA, rentre dans une petite ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Je me souviens de cette histoire dans les moindres détails. Cette histoire a commencé il y a tout juste 30 ans. Les fêtes de Noël approchaient et les enfants de ma classe étaient tout excités à l’idée de partir en vacances. Il faut admettre que le Père Noël fait toujours l’effet d’une pilule en cette période de fin d’année. (Un temps) Tandis qu’au même moment, à 3000 kilomètres de chez nous, de curieux évènements se produisaient dans la Manche,… plus exactement dans la baie du Mont-Saint-Michel… ce fut un soir où le soleil avait rendez-vous avec la lune. En quelques secondes, la marrée surgit au galop et recouvrit la plaine sableuse qui entoure la cité sur le rocher. Les Compagnons Balladins, qui voyageaient depuis quelques années à bord d’une magnifique goélette, jetèrent l’ancre dans la baie pour y faire escale.  
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Quelque chose m’intrigue tout de même ?! Comment connaissez-vous cette histoire ?  
 
LARISA, marche dans la petite ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Où plutôt qui m’en a parlé ? (Un temps) Je vous l’ai dit, je n’en suis pas à ma première tentative. En vérité, c’est une très bonne copine de classe qui m’a mis la puce à l’oreille. Elle faisait également partie du voyage à l’époque. Depuis, on ne s’est jamais vraiment quittées toutes les deux, et bien que nous n’ayons pas pris la même voie professionnelle, nous sommes restées malgré tout fidèles en amitié. Toujours est-il que Mademoiselle Alina « C » Wonder Plume était au courant pour le fameux trésor qui appartenait à nos amis de la classe, en partie seulement,… puisqu’en dehors de ma classe de Craiova, celles de Biled, de Targoviste et de Cernavoda étaient également impliquées dans le projet. En effet, mes petits amis de l’époque confièrent leur trésor à Madame Maria « M », mon professeur de français, qui le planqua au milieu de son jardin fleuri. Or, deux jours plus tard, lorsque celle-ci revint sur ses pas pour s’émerveiller devant le trésor de ses joyeux élèves, celui-ci avait complètement disparu.  
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Mais qui donc a pu commettre ce délit ? Avez-vous une idée ?  
 
LARISA, marche dans la petite ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Je soupçonne Anabella d’en être l’auteur. Bien que je n’en sois pas certaine !? 
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Qui est Anabella et que vient-elle faire dans cette aventure ?  
 
LARISA, marche dans la petite ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
C’est la chatte gris rose bonbons de Madame Maria « M ». En ce temps-là, elle tournait beaucoup autour de Roberto, ce qui n’était pas du goût  
de la colombe qui voyait cela d’un mauvais œil. 
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Votre histoire n’est pas très claire. Je ne comprends pas ce que faisait Anabella avec Roberto dans la Manche alors qu’au même moment, celle-ci était sensée vivre bien au chaud auprès de sa maîtresse à Craiova ?  
Vous admettrez que quelque chose ne colle pas !? 
 
LARISA, marche dans la petite ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Alina « C » laissait entendre dans la cour de l’école à qui voulait bien tendre l’oreille que la chatte avait le pouvoir d’apparaître et de disparaître dans le chapeau noir de Roberto comme par magie. J’ignore comment elle faisait !? (Un temps) Mademoiselle Anabella adorait les poèmes que lui récitait sa maîtresse les soirs d’automne, laquelle en profitait pour faire des petites corrections,… quant elle ne les traduisait pas directement en français ou en roumain. A plusieurs reprises, sa chatte tenta de lui chiper ses poèmes lorsque la nuit tombait. C’est pourquoi, j’ai l’intime conviction que la féline y est un peu pour quelque chose dans cette histoire.  
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Pensez-vous pouvoir un jour résoudre cette énigme ?  
 
LARISA, disparaît au fond d’une ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Vous savez… de nos jours, ce serait impossible de trouver des preuves pouvant accabler la chatte de mon professeur, certaines preuves ont disparu depuis.  
 
LE VIEIL HOMME, (son chapeau noir à la main qu’il secoue) 
Alors comme ça, vous dites que vous n’en étiez pas à votre première  
tentative.  
 
LARISA, disparaît au fond d’une ruelle sa loupe à la main, suivi du vieil homme 
Nous étions à la veille des fêtes de Noël, je sortais de l’école et marchais d’un pas tranquille dans les rues de Craiova lorsque mon pied heurta un écrin que j’ouvris aussitôt. L’écrin renfermait une bague en cristal que je ne cessai de contempler tant elle était magnifique. C’est alors qu’une douce clarté envahit mon visage. Puis, la bague se mit à m’adresser la parole : « Apparaître et disparaître, tel est le pouvoir de cette bague ! Enfile-moi à ton doigt et je te conduirai là où se trouve le miraculeux trésor de la joie ! » J’exécutai aussitôt ses ordres. Ensuite, je m’endormis sur le trottoir. Le lendemain matin, je me réveillai dans les rues du Mont-Saint-Michel une loupe magique à la main. La bague avait disparu de mon doigt. Néanmoins, je me souvins de ce qu’elle m’avait dit la veille et me mis rapidement en quête du fameux trésor dans les ruelles de la cité… 
 
Un nuage de fumée rose envahit les lieux… 
 
 
FIN DE LA SCENE 1  
 
 
-------------- 
 
 
ACTE 1 /SCENE 2  
 
Le nuage de fumée rose se dissipe… 
 
L’action se déroule sur la place principale du Mont-Saint-Michel (pas très loin de l’église) à la veille de Noël en l’an 2010…  
 
De nos jours… 
 
Quelques lampadaires éclairent la place…  
 
On aperçoit « L’auberge de la Mère Polard »  
 
Alina « C » Wonder plume (papillon multicolore) et Diana « C » volent au dessus des bâtiments main dans la main en laissant traîner derrière elle une guirlande… 
 
Sur la place, un combat est engagé entre le Comte (sa canne à la main) et Alina « D » (sa plume à la main) 
 
La neige tombe… 
 
ALINA « D », frappe le Comte avec sa plume 
Andouille toi-même !  
 
LE COMTE, s’agite avec sa canne 
En joug, petite !  
 
LA COLOMBE, vole au dessus d’eux 
Mettez-la en veilleuse, Monsieur le Comte, vous allez réveiller les habitants du Mont-Saint-Michel. Et puis, voulez-vous bien laisser cette petite tranquille !  
 
LE COMTE, agite sa canne en direction de la colombe 
Mêle-toi de tes oignons, madame la colombe !  
 
LA COLOMBE, agite ses ailes devant le Comte 
Le tapage nocturne est interdit en ville.  
 
LE COMTE, agite sa canne dans sa direction 
Les habitants n’ont qu’à se boucher les oreilles. Ote-toi de mon passage ou je te rentre dans les plumes. 
 
ALINA « D », grimpe sur son épaule la plume à la main 
Laisse-la tranquille, andouille, sinon c’est moi qui vais t’emplumer ! 
 
MISS MARYL, s’interpose entre le Comte et la colombe  
Un peu de calme, Christophe Rodolphe « et j’en passe ! »  
 
SYLVESTRE 
Je trouve cette andouille bien agité ces temps-ci.  
 
MARTISOARA (cheveux roux tressés), l’ombrelle à la main 
Il va falloir que votre ami se calme un petit peu.  
ANA MARIA « C »  
Ma copine attend des excuses, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE, la menace avec sa canne 
Je regrette, mais c’est elle qui m’a menacé en premier.  
 
LA COLOMBE 
A l’aide ! Le Comte a perdu sa « zen attitude » ! Qu’attend le clown pour agir ? Mais où est-il passé celui-la ? 
 
C’est alors qu’un arc-en-ciel apparaît dans le ciel sur lequel galope la licorne tirant avec elle le carrosse d’or aux commandes duquel se tient Bianca « i » Poids-Plume (Papillon rouge) et Cristiana « M » Poids-Plume (Papillon orange) 
 
Le carrosse d’or se pose sur la place du village… 
 
Un blanc manteau de neige recouvre la place…  
 
FIN DE LA SCENE 2 
 
--------  
 
ACTE 1 /SCENE 3  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME, sous les traits d’un papillon rouge, surgit aux commandes du carrosse d’or tiré par la licorne 
Regarde, ma sœur, nous sommes arrivés ! Youpi ! Salut la compagnie ! La vie est belle ?  
 
 
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME, sous les traits d’un papillon orange 
Croyez-vous qu’on sera bien accueilli à bord de la Salamandre, les filles? 
 
LA LICORNE, galope sur l’arc-en-ciel en entraînant le carrosse d’or 
Puisque je te le dis, Cristiana ! Tu verras, tout va bien se passer.  
 
ROBERTO, chapeau noir sur la tête)  
Voyez qui va là, mes amis ! Le carrosse d’or tiré par ma douce et tendre licorne. 
 
MARTISOARA 
Elle n’est pas venue seule pour une fois, deux demoiselles l’accompagnent.  
 
SYLVESTRE 
Youpi ! La licorne est de retour !  
 
LE COMTE, s’adresse à Miss Maryl 
Dites-moi, ma chère… il me semble avoir reconnu Roberto sur le pont de la goélette !? 
 
MISS MARYL 
Qui ? Que ? Quoi ? Où ça ? Mais oui, mais oui, c’est bien lui avec son chapeau noir ! (Se parlant à elle-même) Quelque chose de curieux s’est produit !?... nous ne sommes plus à bord de la salamandre.  
 
ROBERTO, retire son chapeau noir et salue l’assemblée à la manière d’un mousquetaire 
Bonsoir, tout le monde ! Comment allez-vous ? Soyez les bienvenue au Mont-Saint-Michel !  
 
SYLVESTRE 
Ça par exemple ! Ne me dites pas que c’est vous, Roberto ? Quelle joie de vous retrouver ? Mais où étiez-vous passé ? Je me suis fait beaucoup de soucis pour vous.  
 
ROBERTO 
Je ne me trouvais pas très loin de vous, Monsieur Sylvestre. Disons que j’observais vos moindre faits et gestes en silence.  
 
LE COMTE, s’adresse à Roberto 
Mais par où êtes-vous entré, Roberto, je ne vous ai pas vu venir ? Incroyable ! C’est vraiment vous !  
 
ROBERTO, repose son chapeau noir sur la tête 
A votre avis, lorsqu’une andouille rencontre une autre andouille, que peuvent-elles bien se raconter ? 
 
LE COMTE 
Cela ne compte plus maintenant que le clown a déguerpi le plancher.  
 
ROBERTO 
Je ne vous comprends pas très bien !? 
 
LE COMTE 
C’est bien ce que je pensais, une andouille nous quitte, une autre la remplace. Mais enfin… je vois que Monsieur Roberto se porte à merveille ? Vous m’avez beaucoup manqué cet automne. J’ignore toujours par quel miracle vous avez pu nous rejoindre dans la baie ?  
 
ROBERTO 
Vous savez bien que j’ai plus d’un tour dans mon sac, Monsieur le Comte.  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge), placée aux commandes du carrosse tiré par la licorne stationné sur la place du Mont-Saint-Michel 
« Apparaître et disparaître, tel est le pouvoir de Roberto ! » Vous devriez savoir ça, Majesté,… depuis le temps que vous voyagez ensemble au quatre coins du monde. 
 
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME, sous les traits d’un papillon orange, placée à coté de Bianca 
S’agit-il vraiment de Roberto et de ses amis, ma belle licorne ?  
 
LA LICORNE, qui tire le carrosse d’or qui galope sur l’arc-en-ciel 
Puisque je te le dis, Cristiana ! Tu verras, ils sont très sympathiques. Ne sois pas si timide, voyons, ils ne vont pas te manger.  
 
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME, (papillon orange), placée à coté de Bianca 
Je n’en crois pas mes yeux ! Et moi qui pensais qu’ils existaient seulement dans des romans ou des pièces de théâtre.  
 
ROBERTO (chapeau noir) 
Quel bonheur de te retrouver, ma douce et tendre licorne ! Je vois que tu n’es pas venue seule.  
 
La Colombe vole au dessus d’eux 
 
La neige continue de tomber… 
 
FIN DE LA SCENE 3 
 
--------  
 
ACTE 1 /SCENE 4  
 
LA LICORNE 
Figure-toi, mon coco, que j’ai ramené avec moi deux sympathiques passagères qui souhaitaient faire un bout de chemin avec toi.  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge), salue l’assemblée  
Longue vie à la licorne ! Youpi ! 
 
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME, salue l’assemblée 
Youpi ! La vie est belle ! 
 
LA LICORNE 
Roberto, je te présente Bianca Poids-Plume et Cristiana Poids-Plume, deux petites habitantes de Roumanywood « le pays où les enfants croquent la vie joyeusement ! » Elles ont choisi les vacances de Noël pour voyager… je te rassure, elles ont eu la permission de leur professeur ! 
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge) et CRISTIANA « M » POIDS-PLUME (Papillon orange) 
Youpi !  
 
LE COMTE, grimpe sur le dos de la licorne 
Ça suffit, Madame la licorne ! Vous ferez les présentations une autre fois. C’est l’heure de lever l’ancre !  
 
MISS MARYL 
Pas encore, Monsieur le Comte ! En principe, une surprise nous attend  
dans les rues du Mont-Saint-Michel. Pour rien au monde, je ne manquerai ce rendez-vous que tout le monde attend avec impatience. N’est-ce pas, Roberto ? 
 
ROBERTO 
Mon petit doigt me dit que Larisa est en quête d’un miraculeux trésor qu’il ne faut pas laisser échapper.  
 
LE COMTE, placé sur le dos de la licorne 
Je l’avais complètement oubliée. Eh bien, que fait-on exactement ? Sommes-nous obligé d’aller la rejoindre là-bas ? Je suis un peu fatigué, voyez-vous, j’aimerais rester à bord de la salamandre. Allez-y sans moi ! 
 
SYLVESTRE, lui frappe sur l’épaule 
Je vous signale que nous sommes déjà sur la place principale du Mont-Saint-Michel, Monsieur le Comte. 
 
LE COMTE, placé sur le dos de la licorne 
Qui ? Que ? Quoi ? Que s’est-il passé au juste ? Comment avons-nous fait pour atterrir ici ?  
 
ROBERTO (chapeau noir sur la tête)  
Monsieur le Comte ne voit jamais rien venir.  
 
MARTISOARA, l’ombrelle à la main 
Vous pouvez aller vous coucher, Monsieur le Comte, votre présence n’est pas indispensable.  
 
LE COMTE, sur le dos de la licorne, sa bouteille de vin à la main 
Dans ce cas, bonne nuit tout le monde ! Je retourne à bord de la salamandre. En route, licorne ! Allez ! Hue ! Hue ! (Un temps) Mais j’y pense… je fais comment pour rejoindre la goélette ?  
 
MARTISOARA 
Vous devez vous y rendre à la nage, Monsieur le Comte. 
 
LA LICORNE, avec le Comte sur son dos 
C’est très risqué.  
 
SYLVESTRE 
Je vous suggère plutôt d’attendre la marrée basse, Monsieur le Comte.  
 
ROBERTO 
Et c’est seulement au petit matin qu’elle ressurgira.  
 
LE COMTE 
D’ici là, j’espère que nous aurons mis les voiles ! 
 
MISS MARYL 
Nous aurons tout intérêt à lever l’ancre avant la marré basse, Messieurs, sans quoi la Salamandre risque de s’ensabler.  
 
SYLVESTRE 
Pour l’instant, sa Majesté est condamnée à devoir rester avec nous.  
 
 
LE COMTE, placé sur le dos de la licorne 
Dans ce cas, je vais me trouver un hôtel afin de me reposer quelques heures. Faites-moi signe quand ce sera terminé.  
 
LARISA « D » WONDER PLUME, surgit d’une ruelle sa loupe à la main 
La mère Poulard sera ravie de vous accueillir dans son auberge, Monsieur le Comte.  
 
LE COMTE, placé sur le dos de la licorne 
La mère Poulard ?  
 
LARISA « D » WONDER PLUME, s’avance sur la place, sa loupe à la main 
Elle fait de très bonnes omelettes que je vous conseille à tous de manger.  
 
TOUT LE MONDE 
Larisa Wonder Plume !  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Hello, les amis ! Vous semblez surpris de me voir !? 
 
MISS MARYL 
Pas vraiment, ma fille. 
 
MARTISOARA 
Tôt ou tard, nous espérions de croiser dans les rues du Mont-Saint-Michel.  
 
ROBERTO 
Quelle joie de te retrouver, Larisa Wonder Plume !  
 
LARISA « D » WONDER PLUME 
Tout le plaisir est pour moi, Roberto. Oh, mais je vois qu’il manque des invités à l’appel. Butterfly Rose et Emi Wonder Plume ne sont pas avec vous ? 
 
MISS MARYL 
Emi est très occupé avec ses examens de fin d’année à Targoviste. Quant à Butterfly Rose, nous ignorons où elle est passée ?  
 
MARTISOARA 
Celle-ci n’a plus donné signe de vie depuis très longtemps. 
 
SYLVESTRE 
Je l’ai vue pour la dernière fois au printemps dernier à Tandarei.  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge) 
En chemin, la licorne nous a raconté quelques détails très croustillant de cette balade à bord du carrosse d’or.  
 
 
ANABELLA (la chatte rose gris), soulève le chapeau de Roberto 
Je confirme ! Ma maîtresse m’en a parlé tout l’été à Craiova.  
 
ALINA « C » WONDER PLUME (papillon multicolore), se pose sur l’épaule de Roberto  
Et même que je t’avais remis un dessin en main propre à l’époque, Roberto. Tu te rappelles ? Tu es venu avec Susie Taquine ce jour-là. 
 
ROBERTO 
Je m’en souviens très bien, Alina. A propos, as-tu eu des nouvelles de Susie taquine ? Elle ne m’a plus jamais contacté depuis.  
 
ANABELLA, soulève le chapeau noir de Roberto 
Aujourd’hui, c’est moi qui remplace la lapine sur scène, Alina.  
 
LA COLOMBE, referme le chapeau 
Ne commence pas à m’énerver, Anabella ! Rentre chez toi, s’il te plait !  
 
ANABELLA 
N’oublie pas notre rendez-vous, mon coco !  
 
DIANA « C » (papillon vert)  
Butterfly Rose s’est également rendue dans notre joli petit village.  
 
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge), apparaît sur la place comme par l’effet d’une baguette magique 
Je fus témoin de l’évènement qui s’est déroulé dans la cour de l’école.  
 
FIN DE LA SCENE 4 
 
--------  
 
ACTE 1 /SCENE 5  
 
LA COLOMBE 
Que fais-tu ici, ma fille ? Tu devais retourner chez toi.  
 
DENISA ADRIANA « C » WONDER PLUME (papillon bleu jaune rouge),  
Je suis de retour, ma mère ! Mon interview avec grand-mère vient de s’achever. Vous le découvrirez plus tard.  
 
ROBERTO 
Il ne me reste plus qu’à te souhaiter la bienvenue parmi nous, Denisa Adriana Wonder Plume.  
 
MISS MARYL 
Le compte est bon, Roberto ! Tout le monde a répondu à l’appel en dehors de Butterfly Rose. Nous pouvons nous mettre en quête du miraculeux trésor. Nous allons t’accompagner, Larisa. 
 
LARISA « D » WONDER PLUME, sa loupe à la main 
Certaines ruelles sont sombres, je vous conseille de rester groupés.  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge) 
Un instant ! Nous ne sommes pas venues toutes seules, Cristiana et moi.  
 
CRISTIANA « M » POIDS-PLUME, salue l’assemblée 
On a rapporté un passager avec nous qui souhaitait vous faire un petit coucou. 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, sort du carrosse d’or à ce moment-là, un chapeau noir sur la tête  
Bonsoir tout le monde ! (Il retire son chapeau, glisse sa main à l’intérieur et en ressort de la poudre rose qu’il lance en l’air) Noël approche et pour rien au monde, je n’aurai manqué ce joyeux rendez-vous d’hiver en votre compagnie, mes amis ! (Il lance de la poudre rose en l’air)  
 
SYLVESTRE 
La vie est belle, bonhomme de neige ?  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lance de la poudre rose en l’air 
Ce soir, je suis aux anges, monsieur Sylvestre le facteur !  
 
ROBERTO 
Quel bonheur de vous retrouver, Monsieur le bonhomme de neige !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, cesse de lancer de la poudre rose en l’air 
Figurez-vous, Roberto, que je réussi tous mes tours de passe-passe grâce au chapeau noir que vous m’avez gentiment offert l’hiver dernier. Et je ne suis pas prêt de le quitter. (Il place sa main dans le chapeau et en ressort une lanterne magique) Tenez, mon vieux, cette lanterne magique est pour vous. Je crois bien que vous l’aviez perdu quelque part !? 
 
ROBERTO, se saisit de la lanterne magique 
Nous allons en avoir grandement besoin. Je ne sais comment vous remercier, Bonhomme de neige ? 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lance à nouveau de la poudre rose en l’air qui se répand sur la place principale 
En restant vous-même, Roberto.  
 
MARTISOARA, saute de joie avec tous les papillons 
C’est miraculeux !  
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lance de la poudre rose en l’air 
Je présume que vous êtes Martisoara !? J’ai lu quelque part que vous distribuez des petits cœurs de cerises enrobés de chocolat à tous les enfants.  
 
MISS MARYL 
Vous devez sans doute la confondre avec Butterfly Rose. 
 
 
LE BONHOMME DE NEIGE, lance de la poudre rose en l’air 
Mais oui, c’est vrai ! Où est-elle ? Moi aussi, je raffole des petits cœurs de cerises enrobés de chocolat.  
 
ROBERTO, une lanterne à la main 
Il faudrait qu’elle réapparaisse dans l’histoire. Qu’en dites-vous, les amis ?  
 
LARISA, entraîne Roberto sur la place 
Tout le monde est prêt ? Alors, allons-y ! Nous allons passer par cette ruelle ! Suivez-moi !  
 
BIANCA « I » POIDS-PLUME (papillon rouge), vole à coté de Roberto 
Attends, Roberto ! Ce n’est pas tout ! Je t’ai rapporté également des Nouvelles de Mademoiselle Amalia « M » qui n’a pas pu venir avec nous. (Elle lui tend la nouvelle d’Amalia) Elle te parle de ses vacances d’été. Nous n’avons pas pu te la remettre cet automne pour la bonne et simple raison que tu avais disparu de la circulation.  
 
ROBERTO, se saisit du message et s’avance avec sa lanterne magique, entraîné par Larisa 
Merci ! J’espère qu’il s’agit de bonnes nouvelles !? 
 
Roberto prend la direction de la ruelle sa lanterne dans une main et la nouvelle dans l’autre , accompagné de Larisa (loupe à la main) et de tous ses amis, y compris des papillons qui volent à coté d’eux…  
 
La licorne reste sur la place avec le carrosse d’or…  
 
LE COMTE, rentre dans l’auberge de la Mère Poulard 
Au plaisir, mes amis !  
 
 
FIN DE LA SCENE 5 
 
FIN DE L’ACTE 1 
 
 
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EPILOGUE 
 
LA COLOMBE, se pose sur l’épaule de Roberto 
Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire appel à Butterfly Rose, Roberto, il y a suffisamment de femmes dans cette aventure.  
 
ROBERTO, qui avance avec le groupe en direction de la ruelle avec la colombe sur son épaule, une lanterne à la main 
Tu ne serais pas un tout petit peu jalouse, ma jolie colombe ?  
 
LA COLOMBE, sur son épaule 
N’oublie pas que c’est à moi que tu as promis une danse l’autre jour. 
 
ROBERTO, avec la colombe sur son épaule, une lanterne dans une main et la nouvelle dans l’autre 
Vraiment ? Tu en es sûre ?  
 
LA COLOMBE 
C’est mon petit doigt qui me l’a dit récemment.  
 
ROBERTO, avec la colombe sur son épaule, une lanterne à la main 
A moins que la petite sirène des océans ne danse mieux que toi !? Je te conseille à toi aussi de t’entraîner tout l’hiver.  
 
LA COLOMBE 
N’aie crainte, mon coco, je serai la plus belle pour aller danser au bal. (Elle marmonne entre ses dents) Ce n’est tout de même pas une petite sirène qui va m’impressionner. (Puis elle s’envole)  
 
ROBERTO, lit la nouvelle d’Amalia à voix haute 
« Cher Roberto, 
 
Comment allez-vous ? Moi, ça va… 
 
Après le dessin d’Anabella, je vous envoie maintenant cette lettre, car j’aime bien parler de mes vacances. 
 
C’était si bon en été ! C’était si bon quand je me réveillais chaque matin le sourire aux lèvres ! J’ouvrais la fenêtre et le soleil m’envoyait des rayons chaleureux. J’allais toujours dans mon jardinet fleuri derrière la maison et les fleurs ouvraient leurs pétales de toutes les couleurs. Elles m’attendaient pour les soigner. 
 
ROBERTO, poursuit la lecture à voix haute 
Partout où j’allais, j’étais entourée de papillons, d’abeilles, de petits animaux et de toutes sortes de plantes. Quand je regardais autour de moi, je me sentais protégée, fascinée par une image détachée d’un conte de fée. 
 
Les après-midi, je me promenais avec mes amis en banlieue, dans une petite forêt, un endroit mystérieux, loin de l’agitation de la petite ville où je passais mes vacances. Je me rappelle encore l’odeur persistante des arbres couverts de mousse et des champignons. 
 
Ma copine et moi, on cueillait des fleurs sauvages et on en faisait des bouquets parfumés. 
 
Le soir, j’aimais m’asseoir dans le berceau que grand-père avait fait pour moi. 
 
Quand j’étais petite, dans les bras des grands-parents, je regardais le ciel étoilé et j’écoutais des histoires extraordinaires. Même si j’ai grandi, j’aime encore admirer de mon vieux berceau la lune pâle et le ciel bleu foncé. 
 
Pendant les vacances, je n’avais pas de réveil matin, pas de soucis, pas d’ordinateur ou de télé. Maintenant, après la rentrée des classes, il y a des devoirs et des problèmes qui m’empêchent de dédier plus de temps aux activités qui me plaisent. Je travaille beaucoup. 
De temps en temps, cependant, je pense avec nostalgie à mes belles vacances. 
 
Voilà pourquoi je rêve déjà à un bel hiver. Amitiés, Amalia.  
 
Fait à Craiova le 28 octobre 2010 » Nouvelle N°5 de Mademoiselle Amalia Militaru, VIII-C, Collège Ştefan Velovan – Professeur coordinateur : maria Miflor (Vainqueur du concours de Nouvelles « vive les vacances d’été » – Automne 2010 (du 16 septembre au 16 novembre 2010) 
 
Après quoi, Roberto lance la nouvelle en l’air qui se transforme en papillon Rose qui tient un livre en main…  
 
Tout le monde disparaît dans la ruelle... 
 
Le papillon rose se pose ensuite à coté de l’auberge de la Mère Poulard son livre à la main… 
 
 
La poudre rose envahit peu à peu la place du Mont-Saint-Michel 
 
 
 
FIN DE L’EPILOGUE 
 
 
FIN DE L’EPISODE 6 
 
 

 

(c) Emilien Casali - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 16.09.2019
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